Derrière chaque avancée dans la recherche sur le cancer se cache une histoire de générosité et de détermination. À l’occasion de la Journée nationale de la philanthropie, l’Institut du cancer Rosalind et Morris Goodman (ICG) rend fièrement hommage à l’impact extraordinaire du Défi Canderel et au leadership visionnaire de son fondateur, M. Jonathan Wener.
Il y a plus de trente ans, M. Wener a transformé ses épreuves personnelles en un mouvement d’espoir. Inspiré par le combat de son épouse Susan contre le cancer et par les paroles d’un médecin qui résonnent encore aujourd’hui, « mettez l’argent entre les mains des chercheurs et chercheuses », il a fondé le Défi Canderel. Ce qui a commencé comme la détermination d’un individu à faire la différence est devenu un héritage durable qui alimente l’innovation et donne les moyens d’agir à la prochaine génération de chercheurses et chercheurs dans le domaine du cancer.
À l’ICG, cet héritage est traduit par des bourses d’études supérieures Canderel, qui soutiennent des étudiant·es aux cycles supérieurs lors des tous premiers stades de leur carrière scientifique. Ces bourses fournissent un financement essentiel avant que les étudiant·es n’obtiennent des subventions externes, leur permettant ainsi de se concentrer pleinement sur la recherche.
Cristina Fernandez, étudiante en première année de maîtrise en biochimie dans le laboratoire du Professeur José Téodoro, étudie comment les cellules contrôlent le magnésium, un minéral essentiel à la croissance et à la production d’énergie. Précisément, elle veut déterminer comment les perturbations dans la régulation du magnésium peuvent favoriser le cancer. Ayant vu ses deux grand-mères recevoir un diagnostic de cancer, Cristina est animée par une mission personnelle qui consiste à découvrir de nouvelles vulnérabilités pouvant mener à de meilleurs traitements.
Tasnuba Tabassum Mourin, étudiante à la maîtrise en ingénierie biologique et biomédicale dans le laboratoire du Professeur Guojun Chen, développe des microcubes injectables pour améliorer l’administration des vaccins à base d’ARN. Ses recherches pourraient contribuer à réduire le besoin de doses de rappel dans l’immunothérapie contre le cancer. Ayant perdu une tante atteinte d’un cancer du poumon à seulement 30 ans, Tasnuba est profondément motivée à faire progresser les technologies qui apportent un réel soulagement aux patient·es.
Olivia Zhu, doctorante dans le laboratoire du Professeur Alain Nepveu, étudie la protéine cancérigène MYC et son rôle inattendu dans la réparation de l’ADN. Aujourd’hui en troisième année, elle a déjà contribué à une publication majeure révélant les nouvelles fonctions de la protéine MYC. En tant qu’étudiante internationale, Olivia est particulièrement reconnaissante d’avoir reçu la bourse Canderel, qui lui a permis de commencer ses études et de se lancer dans la recherche.
Une chose les unit toutes : à l’instar de M. Wener et de nombreux·ses autres philanthropes dont les dons trouvent leur source dans leurs expériences personnelles, nos étudiantes et chercheuses sont souvent motivées par leur propre lien avec le cancer, qu’il s’agisse de soutenir un proche pendant ses traitements, d’avoir été confrontées au cancer dans leur famille ou d’avoir été inspirées par le courage de ceux et celles qui luttent contre la maladie. Ce sentiment d’avoir un but commun alimente à la fois la science et la philanthropie qui la supporte.
À l’occasion de cette Journée nationale de la philanthropie, l’Institut du cancer Goodman adresse ses sincères remerciments à M. Wener, à Canderel Inc, et à tous·tes les participant·es et donateur·trices du Défi Canderel. Votre générosité donne aux jeunes scientifiques la liberté de poursuivre leurs découvertes et de devenir les leaders de demain dans la recherche sur le cancer.