Hannah Garner, Ph.D., chercheuse principale à l’Institut du cancer Rosalind et Morris Goodman (GCI) et professeure adjointe au Département de microbiologie et immunologie, a reçu une subvention très compétitive de la V Foundation for Cancer Research. Cette subvention, d’une valeur de 600 000 USD, soutiendra ses recherches sur l’inflammation dans le cancer du sein à travers un projet intitulé : « L’impact systémique du cancer du sein : comprendre et reprogrammer l’évolution pro-métastatique des cellules myéloïdes induite par la tumeur ».
La mission de la V Foundation est de soutenir les meilleurs chercheurs en cancérologie dans leur quête pour améliorer la vie des personnes atteintes de cancer. Fondée en 1993 par ESPN et le commentateur sportif Jim Valvano, la V Foundation est l’une des organisations les plus respectées dédiées au financement de la recherche sur le cancer. Depuis sa création, la fondation a attribué près de 400 millions de dollars en subventions de recherche sur le cancer. Ce financement soutient des études couvrant tous les types de cancer, à tous les stades de développement, pour les enfants comme pour les adultes. La fondation s’engage particulièrement envers des projets audacieux et innovants qui pourraient autrement peiner à obtenir un financement, mais qui ont le potentiel de changer la façon dont le cancer est compris et traité.
Les travaux de la professeure Garner illustrent parfaitement la recherche transformative et à fort impact que la V Foundation s’engage à promouvoir. Son projet vise à comprendre comment les cellules cancéreuses du sein reprogramment les cellules immunitaires pour favoriser les métastases, la propagation mortelle du cancer vers des organes distants. Des travaux précédents de la professeure Garner et d’autres chercheurs ont montré que les neutrophiles, un type spécialisé de cellules immunitaires, jouent un rôle critique dans le développement des métastases du cancer du sein lorsqu’ils sont reprogrammés par l’inflammation systémique. Ses recherches actuelles visent à comprendre comment différentes mutations du cancer du sein entraînent la reprogrammation des neutrophiles au cours de leur cycle de vie, quelles sont les conséquences fonctionnelles de cette reprogrammation, et comment inverser ce processus pour améliorer les résultats chez les patientes.
En combinant plusieurs technologies avancées « omiques », ce travail permettra de cartographier les changements divers induits par l’inflammation du cancer du sein dans les neutrophiles. En plus de mieux comprendre comment ces changements favorisent les métastases, ses résultats pourraient révéler de nouvelles cibles thérapeutiques et aider à identifier des stratégies pour interrompre la progression du cancer. L’impact potentiel de cette recherche est majeur, et son importance pour les patientes est soulignée par la décision de la V Foundation de financer ce projet.
Grâce au soutien de la V Foundation, les travaux de la professeure Garner combleront des lacunes cruciales dans notre compréhension du lien entre inflammation et métastases dans le cancer du sein et nous rapprocheront du #savoirpourguérir.