Les récepteurs à tyrosine kinase (RTK) sont reconnus comme étant des cibles de la médecine de précision dans le cancer humain lors de leur activation constitutive ou de leur amplification génique, entraînant une signalisation aval dérégulée. Les travaux pionniers du Dr Park furent les premiers à identifier un nouveau mécanisme d'activation oncogène du récepteur du facteur de croissance des hépatocytes (HGF – hepatocyte growth factor), le MET, impliquant une fusion d'un domaine de dimérisation protéique à la kinase Met. Les recherches du laboratoire du Dr Park visent à identifier les signaux moléculaires critiques régulés par MET et les RTK qui contribuent à la progression tumorale, à la résistance thérapeutique et aux stratégies d'intervention thérapeutique.
Les objectifs de recherche du laboratoire de Park ont évolué vers un intérêt plus large pour comprendre comment de multiples altérations génétiques et événements épigénétiques se conjuguent pour promouvoir la transformation oncogène et la progression tumorale. Cet intérêt de recherche sera en lien avec une initiative de recherche translationnelle sur le cancer du sein formée grâce à une collaboration avec plusieurs chercheurs en sciences fondamentales à McGill et au CUSM, ainsi qu'avec des chirurgiens, oncologues et pathologistes au CUSM. Le Dr Park et ses collègues forment le groupe de génomique fonctionnelle du cancer du sein de Montréal, qui utilise les récents progrès des stratégies de génomique et de protéomique de la communauté de recherche de McGill et du monde entier pour identifier les déterminants moléculaires de la progression tumorale et de la réponse aux thérapies. Ce projet colossal vise à relier les technologies en développement à long terme à l'amélioration des soins aux patients.
Nous utilisons les progrès récents en stratégies de génomique et protéomique de la communauté de recherche basée à McGill et ailleurs dans le monde afin d’identifier les déterminants du pronostic tumoral, du diagnostic et de la réponse aux thérapies utilisant des xénogreffes dérivées de patients (PDXs) et des organoïdes de cancer du sein, cancer du poumon et cancer gastrique. Notre laboratoire utilise des technologies de pointe, incluant le séquençage de l’ARN à cellule unique (single-cell RNA-sequencing), Visium 10X Genomics, imagerie par cytométrie de masse, bio-impression 3D, Bio-ID, des modèles de souris transgéniques et immunocompétents, et une biobanque d’échantillons de patients afin de dévoiler les mécanismes critiques impliqués dans la progression du cancer et la résistance à la thérapie.
Des données de plus en plus nombreuses appuient l’idée selon laquelle l'activation dérégulée des récepteurs de facteurs de croissance favorise le comportement malin des cellules tumorales. Au cours des dernières décennies, nos travaux ont mis en lumière un important régulateur de la croissance cellulaire invasive, soit le récepteur à tyrosine kinase Met (RTK). Dans des contextes physiologiques, Met transmet des signaux de la surface cellulaire pour réguler l'organisation tissulaire en contrôlant la cicatrisation des plaies, la morphogenèse et l'embryogenèse. Cependant, l'altération de ces voies dans les cellules cancéreuses conduit à une invasion cellulaire accrue, ce qui constitue la première étape de la formation de métastases. Mon laboratoire s'est concentré sur ces questions et continuera à les aborder en utilisant le récepteur à tyrosine kinase et l'oncogène Met comme modèle. Nous nous concentrons sur les signaux nécessaires à la transformation cellulaire, à l'invasion cellulaire et à la tumorigenèse.
Mon laboratoire est également intéressé par le rôle complexe du microenvironnement tumoral (TME) dans la progression du cancer et la résistance thérapeutique. Les cellules tumorales peuvent recruter des cellules du TME et du stroma, telles que les lymphocytes infiltrants les tumeurs (LIT), les fibroblastes et les macrophages. Un nombre croissant de preuves soutient que ces cellules peuvent favoriser la prolifération et la survie des cellules cancéreuses et entraver l'immunité antitumorale, favorisant ainsi la progression tumorale, la colonisation métastatique et la résistance aux thérapies.
Nous visons à identifier quelles voies de transduction du signal sont essentielles pour le développement des cancers et comment elles peuvent être ciblées par des thérapies. Cette question complexe nécessite une compréhension complète de la manière dont les signaux sont intégrés dans les cellules normales et comment ces signaux sont altérés dans les cellules tumorales dans le contexte d'autres altérations génétiques, ainsi que du TME spécifique soutenant ces événements de transformation.
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